COLLÈGE MAURICE GENEVOIX, DECIZE
Exposition hors les murs du Parc Saint Leger
Amandine Arcelli s’approprie matériaux en tous genres, formes et couleurs pour bâtir des figures sans ressemblance et pourtant pleines d’énergie.
Bien ancrées et érigées dans l’espace, ses sculptures dont la composition disent la complexité de notre environnement matériel – entre matières naturelles, industrielles et autres artefacts, font place à une sorte de monde parallèle dont elles seraient les habitantes.
Alors bien sûr, viennent à l’esprit les figures associées aux mythes, croyances, rituels des cultures dites primitives. Mais ici aucun symbolisme, aucun message, aucun usage, seulement la puissance sensible de la matière concrète, la puissance évocatrice des formes abstraites, parfois à la limite de signes alphabétiques. Ainsi le ‘faire’ d’Amandine Arcelli perpétue ce besoin intemporel de l’être humain : construire. Construire certes pour répondre à des besoins mais aussi pour habiter dans un monde et tenter une adresse vers l’autre.
\go.py.ʁa\ est la phonétique du mot gopura.
Dans l’architecture des temples hindouistes, un gopura est une construction par laquelle on pénètre dans les enceintes successives d’un temple. En Inde, les gopuras sont typiques de l’architecture dravidienne de l’Inde du Sud.
Chantal Scotton